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L’horticulture vulnérable à des chocs exogènes

28 janvier 2010

Le froid qui sévit en Europe porte préjudice aux exportations kényanes de produits horticoles et floricoles, le mauvais temps venant sérieusement perturber le transport aérien et routier. La saison hivernale « est pourtant la haute saison pour le secteur [kényan], représentant 65% de tous les fruits et légumes exportés vers l’Europe ». Des difficultés semblables ont été signalées pour les exportations de fleurs coupées, les conditions climatiques ayant « sérieusement réduit le nombre d’ « acheteurs occasionnels » demandant des fleurs pour des occasions telles que des mariages, des funérailles et d’autres décorations extérieures ».

L’Association de producteurs de fruits et légumes du Maroc semble quant à elle être prête à exporter ses produits pour pallier la baisse de production d’agrumes et d’autres fruits due au froid qui sévit en Espagne. La production espagnole devrait chuter de 6% à 7% pour les clémentines, et de 15% pour les oranges, et le Maroc mise sur une augmentation de ses exportations vers l’Europe au cours du premier trimestre 2010 à 300.000 tonnes de fruits et légumes, ce qui représente 50% de ses exportations annuelles habituelles vers les marchés européens. Le ministre marocain de l’Agriculture a déclaré que le pays prévoit que la production atteigne 1,41 million de tonnes durant cette campagne, soit une augmentation de 10% par rapport à la campagne précédente. Les exportations totales devraient être de 7% supérieures à l’année précédente.

Commentaire éditorial

Les interruptions commerciales dues aux conditions climatiques soulignent, d’une part, la vulnérabilité des exportations horticoles africaines aux perturbations constatées au niveau des transports, qui échappent au contrôle des acteurs locaux du secteur et, d’autre part, la préparation de certains pays et économies à prendre le train en marche et à répondre à un besoin en temps de crise. Étant donné la volonté de l’UE d’assurer que les crises périodiques ne minent pas sa base de production, l’on est en droit de s’interroger sur les mesures politiques intérieures que des exportateurs tels que le Kenya pourraient raisonnablement mettre en place pour atténuer les effets adverses des crises périodiques sur leur propre base de production.

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