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Des contrôles européens sur la sécurité des aliments plus nombreux mais moins de produits non conformes en provenance de pays tiers

10 août 2014

Un article sur le site web Foodqualitynews.com indique que, selon la Commission européenne, « le système de contrôles aux frontières de l’UE sur les importations de fruits et légumes en provenance de pays non UE protège les consommateurs de risques potentiels sur la sécurité des aliments ». Le système comprend des contrôles de routine aussi bien que des contrôles de plus haut niveau sur les produits perçus comme porteurs de risques. En 2013, avec « plus de 100 000 lots soumis à des contrôles réduits (…) 11 808 ont été échantillonnés pour des analyses en laboratoire », soit 11 % de plus qu’en 2012 ; et 483 ou 4,1 % « ont été découverts en infraction à la législation de l’UE », moins de 7,1 % des lots échantillonnés pour des analyses en laboratoire en 2012.

Pour les pays ACP, de plus hauts niveaux de contrôle ont été appliqués sur les produits perçus comme porteurs de risques particuliers. En 2013, des contrôles plus nombreux ont été menés sur les exportations kényanes de pois et haricots et sur les haricots secs du Nigeria, tandis que les niveaux de contrôle sur les exportations d’aubergines et de melon amer de la République dominicaine étaient réduits. Le niveau des contrôles aux frontières sur des produits particuliers en provenance de pays exportateurs particuliers fait l’objet d’un examen tous les trois mois. Cela peut conduire à des hausses et baisses spectaculaires des niveaux des inspections effectuées sur ces produits.

Commentaire éditorial

En 2013, les infractions à la législation européenne trouvées dans les échantillons des importations de fruits et légumes non UE soumis à des analyses en laboratoire pour la sécurité des aliments ont été nettement moins nombreuses qu’en 2012 (environ 35 % de moins), malgré la hausse du nombre de lots soumis à des tests de laboratoire.

Ces chiffres suggèrent que les exportations de produits de fruits et légumes vers l’UE parviennent de mieux en mieux à répondre aux exigences de l’UE en termes de sécurité des aliments, bien que des normes de plus en plus strictes soient appliquées (par exemple, sur les limites maximales de résidus de pesticides – voir article Agritrade «  Les nouvelles limites maximales de résidus de l’UE touchent les exportat...», 28 avril 2013).

Cela pose la question de savoir si le niveau de routine de l’échantillonnage pratiqué est justifié – une question particulièrement importante dans les pays membres de l’UE qui s’orientent vers le recouvrement complet des coûts des contrôles officiels auprès des producteurs dont les lots sont inspectés.

Les associations d’importateurs de l’UE demandent, depuis quelque temps, que les procédures d’échantillonnage pour les contrôles officiels soient davantage basées sur les risques effectifs, afin de réduire le coût global des inspections. Une demande souvent liée à des appels à une meilleure reconnaissance de l’efficacité des normes privées pour assurer la conformité avec les exigences de base en matière de sécurité des aliments, qui sous-tendent les contrôles officiels (voir article Agritrade « Augmentation des frais d’inspection des produits frais au Royaume-Uni », 23 avril 2012).

Il s’agit d’une importante question commerciale, étant donné que garantir davantage la conformité aux exigences de l’UE implique souvent de nouveaux et substantiels investissements. Il semblerait indispensable de reconnaître les progrès accomplis par les pays tiers pour réduire la nécessité des inspections à travers des améliorations en matière de qualité et de sécurité. 

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