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Les investisseurs chinois appellent les gouvernements africains à supprimer les « restrictions sur les pêcheries »

29 janvier 2013

Un article publié par China Economic Net affirme que, au cours des prochaines années, la pêche pourrait devenir un domaine capital pour développer des affaires entre la Chine et l’Afrique, et augmenter les investissements chinois dans les pêcheries africaines. Actuellement, ces investissements, d’une valeur d’environ 6 milliards de dollars par an, fournissent 500 000 tonnes de poissons, la moitié étant transformée et vendue sur le marché de l’UE, et un tiers de ce même volume vendu sur le marché chinois.

Le secrétaire général du China Centre for the International Economic Exchange a affirmé que l’Afrique « remplacera probablement l’Union européenne en tant que premier partenaire commercial de la Chine au cours des prochaines années », et les pêcheries joueront un rôle important dans ce partenariat.

Actuellement, la Chine est déjà le pays le plus présent dans l’industrie de la pêche africaine, suivie par les États-Unis, l’UE et le Japon. L’aquaculture est susceptible de se développer grâce aux investissements chinois, mais il est prévu que les investissements couvriront également les installations de réfrigération, les usines de transformation et les chantiers navals pour mieux accommoder les opérations de pêche chinoises dans les eaux africaines.

Cependant, l’article affirme que le vice-président de l’Association de pêche à l’étranger de la Chine a souligné qu’ « il ne voit pas la coopération Chine-Afrique s’intensifier dans le domaine de la pêche à moins que les pays africains changent leurs politiques limitant les opérations des entreprises étrangères ». Ces restrictions incluent des limitations sur l’achat de droits de pêche et de licences, et sur les bénéfices qui peuvent être engrangés par la Chine et ensuite rapatriés.

Commentaire éditorial

Des investissements privés et publics dans les pêcheries africaines sont nécessaires pour développer des activités pouvant augmenter  la valeur des ressources halieutiques exploitées et un bien-être supérieur aux populations africaines, en particulier les communautés tributaires de la pêche pour leurs moyens de subsistance, une augmentation des revenus des ménages, une meilleure sécurité des denrées alimentaires, la création d’emplois, etc. Par conséquent, un tel engagement de la Chine, ainsi que d’autres investisseurs potentiels y compris de l’UE, est bienvenu. Toutefois, dans la plupart des cas, les investissements étrangers dans les pêcheries africaines dépendent de l’affectation des droits d’accès aux entreprises impliquées. Il convient d’adopter une approche prudente à cet égard, de façon à ce que l’affectation de ces droits aux flottes étrangères ne contribue pas à l’affaiblissement des ressources de pêche, compromettant en fin de compte les bénéfices pouvant être retirés de ces ressources et les moyens de subsistance des communautés de pêche. 

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