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Südzucker - profil d’entreprise

27 septembre 2014

Structure de propriété

Südzucker est la plus grande sucrerie de betterave de l’UE et du monde, avec une production de sucre européenne de 4,9 millions de tonnes et une production de sucre totale de 5,4 millions de tonnes. Dans l’UE, l’entreprise Südzucker représente 27,7 % de la production de l’UE et produit 69 % de plus que sa rivale européenne la plus proche, Nordzucker1.

Südzucker, tout en étant une société cotée en bourse, est majoritairement détenue par des cultivateurs de betterave sucrière. Elle est « contrôlée par un Conseil de surveillance chargé d’ébaucher les concepts stratégiques de l’entreprise, ainsi que par un Conseil d’administration, qui garantit que les intérêts des diverses parties prenantes du groupe sont respectés »2 et gère les activités commerciales du groupe. Le groupe Südzucker est structuré en quatre segments : sucre, produits spéciaux, « CropEnergies » et fruits.

Pour l’approvisionnement en betterave, Südzucker négocie avec VSZ (Verband Süddeutscher Zuckerrubenanbauer), qui regroupe environ 19 000 agriculteurs cultivant quelque 150 000 ha. Les producteurs de betterave reçoivent :

  • un prix contractuel ;
  • un montant supplémentaire fixé par l’accord interprofessionnel ; et
  • un dividende indexé sur les performances de l’entreprise2.

Ce système de paiement peut rendre la production de betterave très attractive dans les exploitations mixtes.

En 2011/12, le sucre représentait 53 % des recettes de l’entreprise mais générait 68 % de son résultat d’exploitation1. En 2012/13, l’activité sucrière de l’entreprise contribuait à hauteur de 72 % des bénéfices3. Les opérations sucrières de Südzucker sont organisées via six entités :

  • Südzucker AG ;
  • Agrana (détenue à 50 % par Südzucker depuis 1998) ;
  • Raffinerie Tirlemontoise (acquise en 1989) ;
  • Saint Louis Sucre (SLS – rachetée en 2001) ;
  • Südzucker Pologne (acquise à la fin des années 1990) ; et
  • Südzucker Moldavie (acquise à la fin des années 1990)4.

Agrana, dans laquelle Südzucker détient une part de 50 %, gère des opérations sucrières en République tchèque, Hongrie, Slovaquie, Roumanie et Bosnie-Herzégovine. Le site web d’Agrana note que l’entreprise « commercialise également du sucre et de l’amidon en Bulgarie »5. Agrana fournit à la fois du sucre pour la consommation directe et du sucre à l’industrie de transformation alimentaire.

Portée mondiale

Südzucker possède trois usines en dehors de l’UE : une usine/raffinerie en Bosnie-Herzégovine et deux usines en Moldavie.

En 2008, Südzucker a conclu un accord de partenariat exclusif avec Mauritius Sugar Syndicate, en vigueur de 2009 à 20156, pour la commercialisation du sucre raffiné mauricien. Cet accord engage Südzucker à commercialiser « jusqu’à 400 000 tonnes de sucre blanc de qualité supérieure par an dans l’UE » et a conduit l’entreprise à mettre en place l’infrastructure logistique pour la livraison de 15 000 containers par an à des acheteurs finaux dans l’UE. Les livraisons ont commencé en 20107.

En 2012, Südzucker a acquis une part de 25 % dans ED&F Mann, un grand négociant sucrier, qui traite un peu moins de 9 millions de tonnes de sucre par an. D’après Südzucker, « l’objectif de l’investissement est d’intégrer davantage Südzucker dans le marché sucrier mondial », dans lequel l’entreprise perçoit des possibilités de se développer.

Capacité de production installée de l’UE

Südzucker exploite, directement et via ses partenariats, 25 usines et 2 raffineries dans les États membres de l’UE :

  • 9 usines en Allemagne, avec une capacité de transformation totale installée de 1 230 000 tonnes ;
  • 2 usines en Belgique, avec un quota de production de betterave sucrière de 486 235 tonnes et une production hors quota de 88 000 tonnes ;
  • 4 raffineries de betterave (d’une capacité de transformation combinée de 720 000 tonnes) et 1 raffinerie de SLS à Marseille (capacité de transformation de 760 000 tonnes) ;
  • 5 usines en Pologne, avec une capacité de transformation de betterave de 474 000 tonnes ;
  • 2 usines en Autriche ;
  • 2 usines en République tchèque ;
  • 1 usine et 1 raffinerie en Roumanie, avec une production combinée de 100 000 tonnes par an ;
  • 1 usine en Hongrie à Kaposvár, avec une capacité de 105 000 tonnes (il s’agit de la dernière usine restant en Hongrie);
  • 1 usine en Slovaquie, où 18 % de la betterave sont utilisés pour une production de sucre brut, tandis que le reste est transformé dans d’autres divisions de Südzucker pour produire de l’alimentation animale et d’autres produits.

L’acquisition de deux usines supplémentaires en Roumanie a été annoncée par Agrana en février 2014 : Agrana gère la plupart des opérations du groupe Südzucker en Europe centrale et de l’Est.

Südzucker a répondu au défi émergent des édulcorants alternatifs en investissant dans la production de substituts du sucre via sa filiale Beneo. L’entreprise s’est également lancée dans l’industrie alimentaire liée ou non au sucre et dans l’industrie non alimentaire. Südzucker, via Agrana, est devenu le principal producteur de préparations de fruits et de concentrés de jus de fruits. Les liens commerciaux croissants de Südzucker en Chine et en Amérique du Sud se situent essentiellement dans le secteur des préparations de fruits.

Cette diversification peut être considérée comme une réponse de l’entreprise aux réformes du secteur sucrier de l’UE.

Derniers développements : opérations de raffinage et développements du marché

Les réformes du secteur sucrier de l’UE ont encouragé à la fois une internationalisation et une diversification des opérations de Südzucker. L’abandon volontaire des quotas de production de betterave (117 000 tonnes, avec la fermeture de quatre usines en Allemagne, Autriche et Hongrie) en échange d’un soutien à la restructuration a facilité un processus par lequel Südzucker a investi dans des régions favorables à la production de sucre. D’après l’analyse commandée par la CE, le groupe Südzucker « est actuellement dans une position relativement confortable car la plupart de ses usines sont situées dans des régions favorables (…) et la concurrence régionale a été réduite » du fait des réformes.

D’après le site web de Südzucker, « durant la campagne 2012, Südzucker a récolté environ 28,7 (année précédente : 31,3) millions de tonnes de betteraves sur une surface cultivée légèrement plus importante que l’année précédente d’environ 422 000 (année précédente : 412 000) hectares ». Il s’agissait d’une « année excellente pour les producteurs de betterave en Allemagne et en Pologne, mais les rendements n’étaient pas aussi élevés que les records atteints l’année précédente ». Au cours de l’exercice fiscal 2012/13, le volume de sucre hors quota a sensiblement augmenté.

Le site web de l’entreprise note également que le sucre de canne brut est raffiné dans trois usines au sein du groupe :

  • la raffinerie de Saint Louis Sucre à Marseille ;
  • l’usine de Buzau en Roumanie (exploitée par Agrana) ;
  • l’usine de Brcko en Bosnie-Herzégovine (exploitée par Agrana).

Ensemble, ces trois usines consomment entre 400 000 et 500 000 tonnes de sucre de canne brut.

La raffinerie de Marseille a la capacité de raffiner entre 150 000 et 250 000 tonnes de sucre de canne brut par an9. L’usine française exporte son sucre en Afrique de l’Ouest, et produit également du sucre enrichi en vitamine A pour le marché nigérian10.

L’usine de Buzau en Roumanie transformait au départ de la betterave sucrière mais a été remaniée en 1998 pour transformer uniquement du sucre de canne brut. Elle est située à 255 km de Constanta, le port le plus proche, et peut transformer 131 000 tonnes par an. Des investissements ont récemment été réalisés pour agrandir et moderniser l’usine avec de nouvelles installations de conditionnement. D’après le site web d’Agrana, le sucre brut utilisé est principalement acheté au Brésil et en Thaïlande. Toutefois, les opérations d’Agrana en Roumanie produisent également un sucre brun mauricien.

En février 2014, Agrana a annoncé qu’elle était parvenue à un accord avec le producteur de sucre roumain Lemarco SA pour acheter les usines de Lemarco à Urziceni et Liesti. Le PDG d’Agrana, Johann Marihart, a expliqué que « l’intention d’Agrana est non seulement d’augmenter sa production de betterave sucrière mais aussi ses activités de raffinage de sucre et, par conséquent, de consolider sa présence sur le marché d’Europe du Sud-Est »11. Actuellement, seulement 20 % de la demande de la Roumanie de 500 000 tonnes de sucre est satisfaite par la production de betterave, et les 80 % restants le sont par le raffinage de sucre de canne brut.

L’usine de Brcko d’Agrana a une capacité de production de « plus de 150 000 tonnes de sucre blanc », utilisant « le sucre brut des marchés mondiaux en tant que matière première »12.

Outre les trois usines ci-dessus, l’usine de Kaposvár de Südzucker en Hongrie co-raffine du sucre de canne brut lorsqu’il y a pénurie de betterave.

En février 2014, Südzucker, ainsi que Nordzucker et Pfeiffer & Langen, ont été condamnés à une amende totale de 280 millions € pour « collusion sur la limitation de la distribution de sucre en Allemagne jusqu’en 2009 ». D’après le président de l’Office fédéral allemand des ententes, « l’objectif des ententes (…) était d’obtenir les prix les plus élevés pour leur sucre ». Une telle entente est illégale. Les trois entreprises « ont convenu de régler le différend à l’amiable avec l’autorité antitrust »13.

Sans qu’il y ait un lien avec ce qui précède, une enquête de la CE sur les mêmes entreprises pour des pratiques déloyales a été classée sans suite début février 2014. Un porte-parole de la CE a affirmé que les suspicions initiales concernant « l’existence d’une entente sur les prix et les volumes entre les producteurs de sucre dans divers pays de l’UE n’ont pas été confirmées de manière concluante par les informations rassemblées ». Toutefois, la CE n’a pas exclu la possibilité de « reprendre ultérieurement l’enquête sur le secteur sucrier sur la base de nouveaux éléments »14.

La décision de l’Office fédéral allemand des ententes de février 2014 est révélatrice du rôle que les politiques anti-trust de l’UE jouent pour limiter l’expansion du marché intérieur étant donné la structure oligopolistique non concurrentielle du secteur sucrier allemand où dominent trois entreprises (environ 80 % de l’offre). Cela signifie que la croissance des sucreries allemandes ne peut se faire qu’en dehors des frontières de l’Allemagne. C’est dans ce contexte que Südzucker est devenu plus international dans son orientation sous l’impact des réformes du secteur sucrier de l’UE.

Lien avec les secteurs sucriers des pays ACP

Le principal lien créé par Südzucker avec les pays ACP est celui avec le Mauritian Sugar Syndicate (MSS), l’accord conclu en 2008 engageant l’entreprise à importer jusqu’à 400 000 tonnes de sucre de canne dans l’UE par an jusqu’en 2015 (la date initialement proposée pour l’abolition des quotas de production de sucre de l’UE). Ceci a poussé MSS à mettre un terme à sa relation d’approvisionnement traditionnelle avec Tate & Lyle.

Pour MSS, cela a offert à l’entreprise un accès facile à l’infrastructure de commercialisation de Südzucker pour la distribution de sucre raffiné mauricien, facilitant ainsi grandement la transition vers des produits autres que le sucre brut. Le lien avec Südzucker offre non seulement au sucre raffiné mauricien un accès au marché allemand mais aussi, via le large réseau de filiales, d’entreprises associées et l’infrastructure de commercialisation, aux marchés d’Europe, notamment la France, la Pologne, la Belgique, l’Autriche, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, le Royaume-Uni, la Scandinavie et les pays Baltes.

Cela a permis à Maurice de commercialiser son sucre dans pas moins de 18 États membres de l’UE, 83 % des exportations mauriciennes étant commercialisés dans les pays où il existe des filiales de Südzucker ou des entreprises associées. Globalement, l’entreprise conjointe créée par MSS avec Südzucker a grandement facilité le passage à des exportations de sucre raffiné et offre une expérience dans le conditionnement, l’image de marque et la commercialisation du sucre mauricien. L’expérience acquise au travers de cette collaboration avec Südzucker a placé l’industrie sucrière mauricienne dans une bonne position pour répondre aux structures changeantes de la demande mondiale de sucre, celle-ci se déplaçant de plus en plus en direction de l’est, vers les marchés asiatiques en plein essor.

Exportations de sucre mauricien vers l’UE par marché de destination (en tonnes, équivalent sucre blanc)

  2009/10 2010/11 2011/12 2012/13
Allemagne* 118 047 270 774 259 151  
Royaume-Uni 43 615 43 614 41 733  
Belgique* 6 042 3 192 8 318  
Italie 4 702 3 599 8 055  
France* 145 824 86 073 5 204  
Pologne* 1 520 1 855 2 852  
Roumanie* 973 1 342 2 182  
Autriche* 2 340 1 594 1 849  
Grèce 1 346 1 637 1 842  
Espagne 145 1 910 1 354  
Pays-Bas 901 1 510 1 029  
Portugal 25 607 21 821  
République tchèque* 389 474 664  
Bulgarie 547 561 298  
Suède 173 203 269  
Danemark 80 99 101  
Slovaquie* 62 108 87  
Lettonie - 22 66  
Finlande 20 - -  
Total     335 875  

Source : CE15.          * Pays dans lesquels Südzucker a des filiales.

Du point de vue de Südzucker, le partenariat a permis à l’entreprise de « compenser la moitié des 870 000 tonnes du quota de sucre qu’elle avait abandonné en vertu du règlement du marché sucrier de l’UE ». D’après le rapport annuel 21012/13 de Südzucker, « les volumes de sucre importés renforcent la position de l’entreprise sur le marché européen »3, lui permettant de confirmer sa position dominante sur le marché sucrier de l’UE.

En outre, au travers de l’entreprise Candico détenue par la Raffinerie Tirlemontoise, Südzucker importe plus de 10 000 tonnes de sucre de canne brut par an, à partir duquel il produit du sucre de consommation directe certifié commerce équitable. Le sucre certifié commerce équitable utilisé dans les sucres de consommation directe Candico est approvisionné par Kastinthula Cane Growers depuis 2003. Le Malawi, Maurice et occasionnellement la Zambie sont les principaux fournisseurs de sucre de canne brut de Candico. Globalement, d’après le site web de l’entreprise, la marque Candico représente « un des importateurs, transformateurs et entreprises de conditionnement les plus importants pour le sucre de canne de consommation directe »16.

Fournisseurs de sucre ACP/PMA vers la Belgique (en tonnes, équivalent sucre blanc)

  2009/10 2010/11 2011/12 2012/13
Malawi 4 447 9 601 8 105  
Maurice 6 042 3 192 8 316  
Zambie - 40 -  
         
Total 10 489 12 833 16 422  

Source : CE15.

Problèmes et perspectives

Südzucker fournit une voie d’accès au marché importante pour les exportations de sucre raffiné de Maurice depuis 2009, ce qui illustre les synergies pouvant être développées entre les exportateurs ACP et les importateurs et distributeurs de l’UE dans le nouveau contexte de marché créé par les réformes du secteur sucrier de l’UE. Südzucker représente également une voie d’accès importante pour le sucre certifié commerce équitable du Malawi, de Maurice et occasionnellement de la Zambie. Toutefois, dans le groupe Südzucker, le sucre de canne brut pour raffinage est approvisionné aussi bien auprès des pays ACP que non ACP, ce qui s’explique en partie par le système complexe de modalités d’accès au marché du secteur sucrier qui est apparu dans le cadre du processus d’élargissement de l’UE.

Le contrat actuel entre Südzucker et le Mauritian Sugar Syndicate devrait rester en vigueur jusque 2015. Un rapport d’évaluation d’entreprise17 a suggéré qu’avec l’achat d’une participation de 24 % dans The Real Good Food Company par l‘entreprise sucrière mauricienne Omnicane les bases pourraient avoir été posées pour une diversification des voies d’accès au marché pour les exportations de sucre raffiné mauricien. The Real Good Food Company possède Napier Brown, « le plus grand distributeur de sucre indépendant et non raffineur d’Europe ». Napier Brown vend 90 % de son sucre au Royaume-Uni, où il détient une part de marché de 12 %. Toutefois, l’analyse sous-entend que cette part de marché pourrait monter à 20 % voire plus dans les prochaines années. Cette prévision se base sur l’augmentation des ventes de sucre de consommation directe et de sucre raffiné par Napier Brown, et la perspective d’un « nouveau grand contrat d’importation de sucre raffiné (…) à compter d’août 2015 ».

Il a été suggéré que l’association avec Omnicane via The Real Good Food Company pourrait se traduire par une augmentation du volume de sucre traité par Napier Brown de 70 % (ou quelque 175 000 tonnes – la production annuelle actuelle de la raffinerie mauricienne d’Omnicane), en utilisant le sucre brut produit non seulement à Maurice mais aussi dans les installations de production d’Omnicane en plein essor dans les pays ACP est-africains voisins. La conclusion des accords de partenariat économique (APE) de la Communauté de développement d’Afrique australe et de la Communauté de l’Afrique de l’Est avec l’UE pourrait faciliter cela, en partant du principe que le cumul intégral sera autorisé dans les configurations d’APE voisines (c’est-à-dire que le sucre brut produit dans un pays ACP peut être raffiné dans et exporté par un autre pays ACP dans une configuration d’APE différente, sans perdre son statut d’origine et donc son accès en franchise de droits). Cela permettrait une augmentation de l’utilisation de la capacité dans la raffinerie moderne d’Omnicane jusqu’à la capacité installée actuelle de 250 000 tonnes.

Outre les liens d’Omnicane avec Napier Brown, la sucrerie mauricienne Altea a créé une entreprise conjointe avec Tereos au Mozambique, ceci offrant potentiellement une source supplémentaire de sucre de canne brut pour raffinage à Maurice et une voie d’accès alternative à certains marchés européens. Ce qui est sûr, c’est qu’à l’avenir le secteur sucrier mauricien aura de nombreuses voies d’accès potentielles au marché de l’UE.

Südzucker estime que les volumes de sucre importés joueront un rôle important dans le renforcement de la position de l’entreprise sur le marché européen. Dans ce contexte, tout changement d’orientation dans la stratégie de commercialisation du secteur sucrier mauricien en réponse à la pleine mise en œuvre des réformes du secteur sucrier de l’UE et à la nouvelle situation de marché fluide de l’UE pourrait ouvrir de nouvelles opportunités pour les exportations de sucre raffiné des pays ACP vers l’UE en partenariat avec Südzucker.

Par ailleurs, il convient de noter que Südzucker pourrait devenir un exportateur de sucre de plus en plus important vers les marchés africains, en misant sur sa présence bien établie en Afrique de l’Ouest. Ceci, cependant, devrait être fortement influencé par les politiques commerciales adoptées par les gouvernements ouest-africains. L’initiative récente la plus remarquable à cet égard était l’introduction par le gouvernement nigérian d’une politique de « liens en amont », qui conditionne de plus en plus l’accès aux licences pour les importations de sucre aux investissements dans la production de sucre et le broyage au niveau local. 

Autre lecture : 

Introduction aux profils d'entreprise de l'industrie sucrière

Tate & Lyle/American Sugar Refining

Suiker Unie/Royal Cosun

British Sugar/Associated British Foods

Tereos

Südzucker

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