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Débat sur les effets du commerce international sur les émissions de carbone

09 décembre 2009

The debate on the role of the international food trade in climate change has intensified, with statements from the Archbishop of Canterbury calling on consumers to ‘eat local’. This has prompted a response highlighting the energy intensity of ‘local’ greenhouse-based vegetable production and the carbon effects of internal fruit-and-vegetable transportation. It is argued that the international trade in fruit and vegetables would ‘make hardly any impact on climate change but would harm over one million people in sub-Saharan Africa’. According to opinion pieces carried on the Guardian website, ‘air-freighted fruit and vegetables contribute less than one-tenth of 1% of the UK’s greenhouse gas emissions’, with far greater emissions occurring as a result of ‘domestic transport of food goods within the United Kingdom’.

Meanwhile in South Africa a major multiple retailer is working with farmers to ensure that its fresh produce is produced in increasingly environmentally friendly ways. The ‘Farming for the future’ scheme, which ‘focuses on building and maintaining healthy soil’, is set to be rolled out from the end of 2009, with the aim of ensuring that all locally grown fresh produce meets the farming practices laid down under the scheme by 2012.

The debate on the role of the international food trade in climate change has intensified, with statements from the Archbishop of Canterbury calling on consumers to ‘eat local’. This has prompted a response highlighting the energy intensity of ‘local’ greenhouse-based vegetable production and the carbon effects of internal fruit-and-vegetable transportation. It is argued that the international trade in fruit and vegetables would ‘make hardly any impact on climate change but would harm over one million people in sub-Saharan Africa’. According to opinion pieces carried on the Guardian website, ‘air-freighted fruit and vegetables contribute less than one-tenth of 1% of the UK’s greenhouse gas emissions’, with far greater emissions occurring as a result of ‘domestic transport of food goods within the United Kingdom’.

Meanwhile in South Africa a major multiple retailer is working with farmers to ensure that its fresh produce is produced in increasingly environmentally friendly ways. The ‘Farming for the future’ scheme, which ‘focuses on building and maintaining healthy soil’, is set to be rolled out from the end of 2009, with the aim of ensuring that all locally grown fresh produce meets the farming practices laid down under the scheme by 2012.

Le débat sur le rôle du commerce alimentaire international dans le changement climatique s’est intensifié, avec des déclarations de l’Archevêque de Canterbury exhortant les consommateurs à « manger local ». Cette déclaration a suscité une réaction mettant en évidence la concentration énergétique de la production « locale » de légumes produits sous serres et les effets en termes d’émission de carbone du transport interne de fruits et légumes. Certains prétendent que le commerce international de fruits et légumes « n’aurait quasiment pas d’impact sur le changement climatique mais toucherait plus d’un million de personnes en Afrique subsaharienne ». Selon des opinions exprimées sur le site web du Guardian, « les fruits et les légumes transportés par voie aérienne contribuent à moins d’un dixième de 1% des émissions de gaz à effet de serre au Royaume-Uni », avec des émissions nettement plus importantes dans le cadre du « transport intérieur de denrées alimentaires au sein du Royaume-Uni ».

Pendant ce temps, en Afrique du Sud, un grand distributeur travaille avec des agriculteurs pour garantir que leurs produits frais soient produits de manière de plus en plus respectueuse de l’environnement. Le programme « Farming for the future » qui « se concentre sur le développement et le maintien de terres saines, devrait être déployé à partir de fin 2009, dans le but de garantir que tous les produits frais cultivés localement satisfont aux pratiques agricoles établies selon le programme d’ici 2012.

Commentaire éditorial

Les consommateurs européens et les consommateurs aisés des PED cherchent de plus en plus des produits fabriqués de manière durable et qui minimisent les préjudices pour l’environnement local et mondial. Les grands distributeurs réagissant de plus en plus à cette tendance, les producteurs ACP devront revoir leurs pratiques de production s’ils veulent continuer à approvisionner les segments haut de gamme du marché. Cela représente un défi important pour les années à venir, pour lequel une expansion de l’« aide au commerce » pourrait être utilement déployée.

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