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La perche du Nil plus prisée en Europe grâce à la certification

28 mai 2012

Le dernier rapport Globefish de la FAO sur le marché de la perche du Nil souligne que la popularité de ce poisson sur les marchés européens comme l'Allemagne a été renforcée par la certification Naturland. Naturland a mis au point des normes relatives à une pêche durable sur les plans environnemental et social. Dans le cas de la perche du Nil du lac Victoria, ces normes concernent :

  • des exigences strictes relatives au type d'engin utilisé et à la taille minimale du poisson autorisé à la capture ;
  • des conditions de travail équitables pour les travailleurs de l'industrie de transformation ;
  • la transparence des prix et l’équité des relations commerciales entre les pêcheurs et les sociétés d'exportation ;
  • des mesures de sécurité telles que les gilets de sauvetage ;
  • des jardins d’enfants et des écoles dans les villages de pêcheurs ;
  • des servives de santé complets.

« Vu l'importance croissante que revêtent pour le consommateur les produits de la mer obtenus selon des normes éthiques et environnementales, le respect des normes de certification et le droit d'afficher ces logos confèrent aux sociétés productrices un avantage compétitif, bien que la bonification acquise en termes de prix puisse rester encore modeste », ainsi que le note la documentation de Naturland. En effet, comme le souligne Globefish, les prix de la perche du Nil se situaient à leur plus haut niveau en 2009, ayant atteint la barre des 7 euros pour les poissons de grande taille, mais avaient déjà chuté à 4,5 euros en juin 2011 malgré l'introduction du régime Naturland durant cette période.

Commentaire éditorial

Afin d’encourager les producteurs à participer aux systèmes de labels écologiques, il avait été initialement annoncé que les produits portant ces labels leur offriraient une prime sur les prix. Aujourd'hui, la durabilité environnementale (et plus récemment sociale) semble se traduire par des normes minimales imposées par les détaillants pour s’assurer des parts de marché. Cela signifie que les producteurs doivent supporter les coûts globaux des systèmes de labels écologiques, avec un espoir limité de récupération des coûts. Cela explique jusqu'à un certain point pourquoi de nombreux organismes de coopération au développement (par exemple GIZ dans le cas de Naturland) soutiennent financièrement les initiatives d’étiquetage écologique, car, sans un tel soutien, il n’existerait aucune incitation à l'engagement des producteurs vis-à-vis de ces labels.

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